[BG] Thana, "fouineuse"

Surnom: Fouineuse
Prénom: Thana

Sexe: féminin
Âge: 67 ans
Race: naine
Classe: apprentie chercheuse
Carrière envisagée: chercheuse
Culte: Maphr

Caractère et moralité:

Elle est têtue voire bornée une fois son avis fait. Elle se braque vite, il faut lui amener une idée nouvelle avec douceur.
Plutôt joviale dans l’ensemble; elle aime son travail et son propre talent, dont elle ne se prive pas de faire l’éloge. «On n’est jamais mieux servi que par soi-même.»

Elle aime la stabilité des villes et l’ordre apporté par les autorités: elle peut y travailler sereinement sans avoir en permanence en tête de poser pièges et autre moyens de sécurité qui décourageraient les voleurs et autres malvenus, et aime tout autant la nature qui lui fournit ses outils.
Toutefois si une affaire juteuse mais un peu louche vient à elle, elle n’aura guère de scrupule à fermer les yeux sur «quelques points annexes de légalité»… Bala sait que Maphr ne lui en voudra pas trop.

Description physique:

- Thana s’enorgueillit de sa longue chevelure qu’elle entretient avec soin: deux nattes sur les côtés et deux couettes à l’arrière savamment étudiées, le tout agrémenté d’anneaux et boucles d’or pour en faire ressortir l’acajou.
- Le travail à la forge est un vrai calvaire pour sa peau douce et laiteuse. Elle investit des sommes conséquentes en baume à base d’herbes et graisse de kobold, réputé pour rafraîchir les traits fatigués et raffermir la peau manquant de vitalité.
- Les yeux couleur noisette. Sous un masque de gravité et solennité toute marchande, on peut déceler un pétillement de malice : va-t-elle vous faire grâce d’une réduction inopinée, cassant la marge du concurrent ou bien rit-elle à la discrète malfaçon qui vous obligera à revenir chez elle?
- Le reste de sa personne est d’une banalité toute nanesque : pas bien grande, même pour les normes de sa race. Thana complexe un peu sur sa poitrine qu’elle ne trouve pas assez digne d’elle. Elle demanda à sa mère si un ou deux enfants remédieraient à ce problème.


Prévoyant de narrer son histoire à ses futurs clients, sur une belle pièce de parchemin, Thana a écrit:

Citation :

Voilà une vingtaine d’année que je foule le sol de Feldunost, 67 ans pour être exact, soit une petite vingtaine à peine tassée. D’ailleurs quiconque osera refaire le calcul préférera vite s’en mordre les doigts.

Nous disions donc, voilà une vingtaine d’année que j’honore mon entourage de ma présence.
Mon père -Telkar de son nom et riche forgeron réputé de sa fonction- m’adorait et dans sa joie sans fin, ressentit le besoin de montrer mon grand talent aux autres. Il choisit de me placer très vite chez un vieil ami de la famille, un "fouineur" et ancien associé de mon père. Enfin soit, il est regrettable qu’ils ne se parlent plus trop aujourd’hui et ce, depuis un bon nombre d’années, peu après mon entré en apprentissage maintenant que j’y pense mais c’est sans importance, nous parlions de moi.

Mon maître -dont le nom, lui, est sans intérêt- est un chercheur, mais ça, je vous l’ai déjà dit. Assez médiocre au demeurant. Je maîtrisai ses techniques rapidement et demanda ardemment à mon père de revenir à la maison, qui était à l’autre bout de la ville, chose peu commode pour voir ma famille. J’en souffrais mais eux, dans leur grande mansuétude, ne se sont jamais plaints de ne pas me voir tous les jours. De son infinie sagesse de riche chercheur réputé, mon père insista pour que je reste encore chez mon maître pour être vraiment bien sure d’avoir appris tout ce qu’il m’était possible. Et respectant toujours la parole d’un père aussi digne d’éloge et dont je suis la digne fille, je resta encore quelques années en apprentissage.
Vint le jour où mon maître -qui semblait vieillir au jour le jour, pourtant il ne menait pas une vie bien difficile puisque j’étais à ses côtés- me gratifia de ma licence discernée par la Guilde de s Chercheurs Galopants.

Jour de fête que celui là!

Encore une fois, ma famille resta sobre mais altière et nous vécûmes ce jour comme n’importe lequel du quotidien.
Quelques semaines passèrent, j’aidais mon père à la forge familiale. Il en était ravi! Il me confiait d’ailleurs toujours les missions les plus importantes: porter les commandes de matériaux à la Guilde de la Roue Dorée, voir si la Guilde du Pilier Gris n’avait besoin de rien, aller chercher le pain/saucisson et la bière nécessaires à ce qu’on pourrait appeler l’Art Majeur de mon père.
Le temps passait et j’en étais heureuse. Mais là n'était pas ma volonté de métier.
Ma mère me parlait régulièrement de trouver un mari, avoir ma propre maison –ailleurs-.
Quelle bonne mère j’avais, quelle excellente famille était la mienne, quelle fille exceptionnelle j’étais et que je suis toujours, si ce n’est encore mieux aujourd’hui.

Depuis peu, mon père parle souvent d’import et d’export. Qu’il aurait besoin d’un agent à l’étranger, qu’il ne pourrait pas confier cette mission à un inconnu –toujours en ma présence-. Il est de mon devoir de fille d’un riche forgeron réputé d’aller voir la Guilde de l’Ecaille d’Argent, de remplir les modalités d’un commerce chez les extérieuriens.

Qu’ils puissent à leurs tours jouirent de mes fabuleux talents à un prix qu’ils seront prêt à débourser, normal, quand c’est cher cela veut dire que c’est de bonne qualité.