[BG] Aelmilia

Aelmilia

Enfant sans parents c'est ainsi que je suis née, la désignation propre serait : « orpheline »,
mais si ce terme rime avec « tristesse » alors je ne me retrouve pas en ce mot.
Je ne pense pas être à plaindre, je ne pense pas non plus que mon enfance est été si difficile;
elle a seulement été plus démonstrative de ce qu'est vraiment le monde le dans lequel nous vivons. J'ai depuis mon plus jeune age compris qu'il ne s'agissait en rien d’une partie de plaisir.
Une fois eu l'age on l'on acquière l'autonomie j'ai décidé de quitter ce couple qui ma
gracieusement hébergé ; je n'ai jamais jugé ce couple comme une « famille », mais plutôt comme un « refuge » ou l'on nous donne le minimum vital.
Après tout il fallait quelqu'un pour s'occuper de l'enfant sans parents, ce couple s'est dévoué et c'est ainsi que j'ai pu vivre jusqu'à que je sois autonome.
J'ai ensuite pris demeure dans la maison de mes parents, il paraîtrai qu'ils étaient un couple exemplaire, mais après avoir mis enceinte ma mère, mon père décéda d'un grave accident et ma mère ne pouvant accepter la perte de son amour tomba dans la dépression et la maladie, son dernier effort fut de me mettre au monde. Je suis le fruit de cet amours tragique comme diront certain, mais à mes yeux mon histoire n'est pas si tragique, je suis en vie après tout, et ces personnes que je n'ai jamais connues ne peuvent me manquer.
Mes propos peuvent paraître choquant, mais je pense que c'est une chance pour une orpheline de n'avoir jamais connue ses parents; comment regretter leur absence dans ce cas ?
J'ai très vite accordé un intérêt franchement prononcer pour les études et particulièrement celle de la magie saine, peut être est-ce du a l'envie de remercié Einhasad à qui je dois la vie.
Cet intérêt me mena à un niveau scolaire qui me rendit hautaine, ayant jugé ne plus rien avoir à apprendre de cette école je la quitta pour me rendre enfin utile.
Mon but était de servir et de soigner la ou on aurai vraiment besoin de soigneurs.
Ce que je reprochais à l'église était sa passivité, je ne voyais pas un prêtre partir à la guerre pour sauver des hommes. Je voulais être une de ces personnes,une de celles qui risquent leur vie pour en sauver d'autres qu'en importe la raison.
Dans les guerres ceux qui meurent ne sont pas ceux qui on décidés qu'il fallait se battre,
ces personnes méritent la vie c'est pour cela que je voulais être a leur coté.
Tant que je serai en vie je ferai tout pour soigner qui en a besoin, ce dont m'a été donnée et je compte; aussi infime soit mes actions rendre ce monde un peu plus juste.