[BG] Enzorra

"Une jeune fille"

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Une jeune fille entra dans sa chambre, s'affala sur un siége, et laissa libre cours à sa tristesse. Ses mains cachaient ses yeux d'une beauté rare et en larmes. Ses longs cheveux châtains ruisselaient autour de son visage. Elle pleurait son père, homme influant de l'ile parlante. Sa droiture et son sens de la justice en avait fait un homme aimé du peuple et un gêneur pour les autres politiques... Et voilà à quoi cela l'avait conduit : être assassiné par ses ennemis... Sa fille, Enzorra, qu'on disait intelligente, cultivée et surtout droite et juste comme son père, se leva. Elle était seule au monde maintenant, sa mère étant morte à sa naissance, il ne lui restait plus que des attaches matérielles : la demeure familiale et quelques serviteurs...
Ses yeux humides débordaient d'une rage sans nom pour les dirigeants vereux de son ile natale. Elle savait qu'elle n'était plus en sécurité sur cette dernière. Elle savait que peu de choix s'offraient à elle désormais. Elle savait quelle devait partir ! Elle se saisit d'une paire de ciseaux, se plaça devant son miroir et, se regardant droit dans les yeux, coupa ses cheveux au plus court qu'elle put, laissant juste une longue mèche le long de son dos, comme le symbole d'une nouvelle vie n'oubliant pas totalement l'ancienne. Elle se défit violemment de sa robe de fille sage, vêtit une tenue de voyage, une grande cape et fit de succins bagages: deux épées de duelliste décorant un couloir, l'argent qu'elle put trouver et quelques victuailles...
Elle regarda à peine en arrière en mettant la capuche de sa cape. Elle fuyait la maison qui l'avait vu grandir. La détermination se lisait dans ses yeux, il était temps pour elle de s'exiler afin de mieux revenir se venger. Lorsque les domestiques se rendirent compte de la disparition de la jeune fille, ils ne purent découvrir comme seul mot d'adieu un simple « Zorra » gravé sur le miroir de sa chambre, telle une signature...
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"L'audience"

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Aujourd'hui était un jour important pour Enzorra. De ceux dont l'on sait d'avance qu'ils vont influer pour toujours sur son futur. Elle marchait la tête haute, d'un pas rapide et assurés. Elle gardait son regard fixé droit devant. Ne se soucient point de la beauté raffinée et artificielle des jardins qu'elle traversait. Elle était concentré sur son objectif: le château d'Aden!

Aujourd'hui était jour d'audience a la salle du trône. Jour de recrutement pour l'armée d'Aden. Enzorra pénétra dans le château, suivit la route indiquée jusqu'à la salle du trône. La reine venait justement de finir son entretient avec le candidat précédent. Elle attendit qu'on lui fasse signe d'entré, avança jusqu'au trôné et la conversation s'engagea. Enzorra fit part de ses récents talents au épées de duel, elle en fit même une petite démonstration contre la Reine en personne. Cette dernière était impressionnante! Elle para la plupart de ses coups, mais fut quand même contente des capacité de notre humaine. Après une courte discussion durant laquelle Enzorra exprima son fort désir de justice. Elle ne parlât point de ce qu'il était arrivé a son père et de la haine qu'elle alimentai envers les dirigeants corrompus de son ile natale. Et des autres terres d'ailleurs. Elle ne s'en rendait pas encore complètement contre, mais elle détestait profondément la cruauté, la perfidité et l'hypocrisie.

Enzorra était jeune et plein d'espoir, elle tendait la main a l'armée d'Aden, pensant pouvoir aider a changer le monde grâce à elle. Et Aden prit sa main. La Reine l'embaucha dans l'armée. Enzorra était maintenant Garde d'Aden! Elle fit part a la matriarche de son désir d'être envoyé sur son ile natale avant de partir pour la garnison avec un avis de recrutement.

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"A l'ouest, rien de nouveau"

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Enzorra regardait le ciel de Gludio d’un air désabusée... Adossée à la muraille d’enceinte, ses deux épées ballotant à la mesure de ses bras en frottant contre la pierre du sol. Elle regrettait un peu. Regrettait d’avoir été trop naïve et motivée pour croire qu’elle serait utile contre l’injustice dans l’armée d’Aden...

-« Un peu de tenue garde Nakleod ! » beugla le Sergent.
-« Oui Sergent » répliqua notre humaine d’un ton sans entrain en se décollant du mur. Elle ne se félicitai qu’a moitie du pseudonyme qu’elle avait trouvé.
-« Je vient de recevoir un ordre de mutation pour vous. Ce soir vous partez Gludin » continua le gradé.
-« Bien Sergent » conclu Enzorra sans changer de ton.

« Au moins je me rapproche un peu de mon ile natale » pensa-t-elle. Mais elle avait perdu ses illusion, elle savait que son rôle las bas serait sensiblement le même qu’ici : faire le planton toute la journée afin d’éviter au vielle dame de se faire voler leur cabas à la tire. Au fond d’elle, la jeune recrue bouillonnait. Elle s’était engager pour régler les choses un peu plus en amont que dans la rue. Elle savait bien que derrière les simples voleur ils y avait de véritable guilde. Mais ceci n’était pas de son ressort. Elle n’avait pas la patience d’attendre de prendre du galon. Il y avait urgence et elle le savait...

« Encore a soutenir les murs » pensa ironiquement notre humaine. Comme elle s’y attendait, son poste a Gludin n’y avait pas changer grand chose. Cela faisait une semaine qu’elle était la bas maintenant. Elle savait son ile natale et les assassins de son père bien au chaud, a une demie journée de bateau. Elle attendait avec impatience sa première courte permission a la fin du mois, dans une semaine seulement...

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"La permission de tuer"

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Cette semaine parut bien longue à notre humaine... Mais elle se fini enfin. Enzorra avait prit une décision. Elle regarda le masque blanc et rouge qu’elle s’était confectionné. Blanc de pureté et rouge de sang. Demain matin elle prenait le bateau pour son ile natale...

Sa permission n’était que de deux jour. Ce matin elle reprenait son poste, prêt du magasin d’arme et d’armure, avec Blaise, son collègue.

« Hé d’ailleurs, la bleue, t’a apprit la nouvelle ? » dit Blaise au detour d’une de leur courte conversation.
« Non. » répondit calmement la jeune humaine.
« Bah Snaketongue, un grand politique de l’ile parlante s’est fait assassiner avant- hier dans la nuit ! » continua le garde.
« Ah bon ? »répondit Enzorra d’un ton faussement étonnée. « Ceci est triste, il était ministre depuis longtemps. » sur un ton toujours aussi faux.
« Euh... ouais, si tu le dit Enzorra... » Conclu Blaise en se grattant la barbe, ne sachant que penser du ton de la jeune fille.

Elle se retourna un peu et ne put s'empêcher de sourire. Ce pourri n’a eu que ce qu’il méritai. Elle savait que ce dernier faisait partie des meurtrier de son père. « Il me reste quelque voyage sur l’ile parlante à effectuer » pensa elle en regardant ses épées dans ses mains « Vous avez fait du bon travail mes chéries, mes entrainement journalier commence a porter leur fruit, je vous maitrise de plus en plus »...
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