[BG] Lunarion

Assis sur le sommet d’une colline de l’île invisible des Kamaels, l’un d’entre eux, accompagné de plusieurs livres aux pages vierges écrit.
Il écrit, ce qui était, ce qui est et ce qui sera de sa vie et celle de ses semblables.
« Je suis le conteur des âmes, par ma plume je vous conterais ma vie et celle des autres, je suis Lunarion, je suis un guerrier érudit, je vis et j’écris. »
Les mots et les phrases s’enchaînent sur le papier, l’encre qu’il utilise reflète le rouge de ses yeux.
« A plusieurs reprise, je suis allé capturer des personnes d’autres races pour acquérir de la puissance, à la fois magique et physique.
J’ai appris à me battre, à utiliser les âmes des vaincus pour faire toujours plus de morts et prendre encore et toujours plus d’âmes.
Cela m’amuse, tuer et prendre les âmes, j’adore ça, une sorte d’euphorie de drogue dont j’ai du mal à me passer mais qui semble disparaître lorsque j’écris ma vie. »
La plume glisse et tourbillonne, décrivant cette sensation qui l’étreint à chaque combat.

Un autre kamael arriva derrière lui et posa sa main sur son épaule frôlant par la même l’aile de Lunarion.
« Lunarion… Nous partons, viens. »
« J’arrive tout de suite. »
Refermant son livre et remettant ceux qui étaient posés à ses cotés dans son sac, il prit la route menant à la cité avec son ami Lamastu.

« Pourquoi es-tu venu me chercher Lamastu ? Je te suis alors que je ne connais pas la raison de ta venue. »
« Suis moi et ne pose pas de question Lunarion. »
Les deux hommes continuèrent leur chemin pour arriver devant la salle d’entraînement de leur maître d’arme.
Lamastu et Lunarion faisaient partis d’un groupe de combattant, disciple du meilleur maître d’arme de la cité.
Il avait chargé Lamastu d’aller me chercher et de me ramener devant lui.
Notre maître se tenait devant nous, aussi imposant que puissant, son armure reflétait nos images tant elle était brillante.
Il s’adressa à nous de sa voix grave et puissant.
« Pour vous deux, l’entraînement est terminé, je n’ai plus rien à vous apprendre, vous êtes désormais des guerriers et en tant que tel vous combattrez pour vivre. »
Il nous lança à chacun une bourse de cuir noir contenant une somme assez conséquente d’argent.
« -Vous irez chez l’armurier et avec ceci vous vous équiperez afin d’être les meilleurs possibles jusqu'à la prochaine étape de votre apprentissage.
Maintenant partez et que Mère Nornil veille sur vous. »
« -Que Nornil soit avec vous maître ! »

Nous allâmes alors chez l’armurier, Lamastu pris un fleuret et une armure léger faite de cuir noir.
Quant à moi je pris une épée à deux mains, arme que j’avais plaisir à utiliser.

Maintenant nous n’avions plus qu’à partir de cette île, invisible aux yeux de tous.
« - Comment allons nous faire Lunarion ? »
« -Nous trouverons un moyen de partir, nous quitterons cette île Lamastu je te le promets.
Je ne sais pas ce que nous trouverons de l’autre coter, peut être n’y aura t’il rien d’autre qu’un désert aride et stérile de toute vie. »
« -Nous verrons Lunarion pour le moment allons combattre dans les environs du village et récupérer quelques âmes, cela nous permettra de réfléchir plus précisément à un moyen de quitter l’île. »

Nous prîmes le chemin de la campagne, la bas nous combattirent nombre de monstres, le nombre d’âmes que nous avions récupérées en une journée fut énorme.
Puis lorsque notre partie de massacre fut terminée nous sommes rentrés dans la cité puis nous avons réfléchit encore et encore à un moyen de partir et d’aller découvrir le monde extérieur.

C’est ainsi ? Le continent que l’on nous cachait.

Des humains, des nains, des elfes blancs et noirs et des orcs.
Tant de races alors que je pensais trouver des terres stériles et mortes.

J’ai déjà vu des nains ou plutôt une naine, une petite demoiselle dont les cheveux ont la couleur du feu.
Des humains aussi, mais eux ils sont partout où que j’aille, ils sont là.
La naine se nommait Noemi et elle m’a donné des capsules pour me permettre de continuer mes chasses.
Une humaine est aussi venue à mon aide afin de contourner la barrière linguistique qui nous séparait. Je me suis inspiré des nombreux livres qui se trouvent dans une bibliothèque de la dite Giran.

Je suis un guerrier mais mon penchant pour l’écriture et les écrits de toutes sortes m’a, je dois l’avouer, fortement aidé dans l’apprentissage de cette langue étrange.
La prononciation comme la lecture de ce langage ont été plutôt pénible.
Des expressions, des dictons, des proverbes se bousculaient sur le papier.
Ensuite vinrent les différents accents à la fois en écriture qu’à l’oral.

« Durant plusieurs jours le Kamael resta enfermé dans une pièce de la bibliothèque.
Les personnes travaillant dans la bibliothèque ne savaient pas quoi penser de cette étrange créature qui restai là, à lire tous les documents à sa portée, à la lueur d’une simple bougie. »

Lamastu, je ne sais pas où tu es ni dans quel état tu erres sur ce continent.
Je sais que tu n’entendras pas mon humble supplique mais, et je le jure devant mère Nornil elle-même que nous nous reverrons bientôt.
Quand nous serons de nouveau réunis mon frère, la moisson… la moisson des âmes commencera !!

« C’est ainsi que l’épopée de Lunarion conteur des âmes perdues continue ! »

Pourquoi nous ont-ils caché tous ça ?
Toutes ces races, ces gens, ce continent. Toutes ces âmes à portée de main et nous restions sur notre île, loin de tout.

Ils savaient, les hauts dignitaires de notre savent et ils ne disent rien.

Lamastu n’est plus là, je ne sais pas ce qu’il devient, peut être est-il retourné auprès de mère Nornil, je sais seulement que s’il est mort, il s’est battu jusqu’au dernier soupire.

J’ai étudié les différentes races de ce continent, les nains semblent les personnes les plus aptes à m’aider au niveau équipement, se sont eux qui fournissent le continent en armes et armures de qualité.
J’ai pu vérifier leur doigté pour la création d’objet en regardant la petit Noemi en train de fabriquer des capsules de force, capsules bien utile pour récolter des âmes en grande quantité.

Les récoltes sont mes moments préférés, tuer sans retenu tout ce qui bouge, ne plus faire de distinction entre la vie et la mort, raser tout ce qui est debout.
Mais cela me prend beaucoup de force, force que je dois acquérir au plus vite afin d’aider Alia.
Elle semble être la seule personne en qui je puisse avoir une confiance totale, bien que Roxxas et Tamara m’aient séduit après notre petite discussion sur l’île.

Mais où trouver cette puissance ? Où trouver le maître qui m’aidera à atteindre mon but ?

J’ai entendu dire que les Berserker de notre race sont des guerriers redoutables partant toujours en avant dans les batailles.
Si tel est le cas je trouverais un maître pour qu’il fasse de moi un berserker, pour que grâce à son enseignement je puisse prélever les âmes dont j’ai besoin, âmes qui me serviront à aider Alia et m’aider par la même occasion.

« Il se saisit d’un livre, l’ouvre et commence à écrire avec une encre rouge sang et une plume de corbeau. »

*kr drtzo nrtdrtlrt, k’zofrtzo Alia, kr trytpibrtzo spx zqo ry rwgow kr zpittzo trfrbrwor vr sir k’ryzod, mr vpxyrit frd zqrd drtz mr hztforw frd zqrd.

Je deviendrais berserker pour la bonne suite des opérations.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

*Je serai berserker, j’aiderai Alia, je retrouverai mon ami et enfin je pourrai redevenir ce que j’étais, le conteur des âmes sera le gardien des âmes