[BG] Musea

Dans une petite hutte près du village des nains, on peu entendre un chant léger accompagné du bouillonnement d’une marmite.

« La la lala, bon apparemment, c’est prêt, je n’ai plus qu’à les mettre dans un moule. »

Une naine est en pleine confection de sucettes à la fraise, elle se nomme Musea et a aujourd’hui 120 ans.

« Bon et bien voilà elles sont prêtes, il n’y à plus qu’à les laisser refroidir, ça met permettra d’aller voir mon maître. »

En plus d’être fabricante de sucettes, Musea veut devenir forgeron, mais d’abord elle doit travailler.

« Alors, mon bouclier, ma masse et c’est parti »
Elles s’arrêta net en ouvrant la porte, car elle avait oublier de mettre son armure et était juste vêtue d’une jupe et d’une chemisette.

« Agla gla, je savais bien que j’oubliais un truc. » Elle fit demi-tour et enfila son armure.

« Aaah voilà qui est mieux, hi hi, je vais aller m’entraîner un peu et j’irai voir le vieux ronchon »

Elle partit en chasse en laissant sa fournée de sucette refroidir sur la table.
Le sucettes à la fraise étant la spécialité de sa mère morte il y a quelques années. Musea n’a jamais connus son père.
Avec la mort de sa mère Musea devint orpheline mais elle appris vite à se débrouiller seule et pour rendre comme un hommage à sa mère elle continua la fabrication de sucette en pensant qu’un jour peut être, avec de la chance, elle pourrait transmettre cette recette à sa fille.

« Alors il faut que j’aille voir un autre vieux ronchon pour devenir forgeronne »

Musea cherchait cette homme malgré les indications de son maître, elle prit une carte du royaume et examina la situation.

« Bon alors, qui pourrait m’aider ? »

Elle réfléchit un instant et pointe la ville de Giran avec le doigt.

« Hmm, peut être que cousine Rynn pourra m’aider elle, elle est forgeronne, pour la remercier je lui offrirais des sucettes je sais qu’elle les aimes bien hi hi. »

Musea repartit sur les chemins, et espérait retrouver sa cousine pour qu’elle l’aide à trouver un maître.

Sur la route elle fit quelques rencontres musclées.

« Venez les petits monstres que je me défoule peu. »

En quelques coups de masses, l’histoire fut réglée et pour fêter sa victoire rien de telle qu’une sucette à la fraise.

« Pff, chont trop nuls ches monchtres . »

Tout en mangeant sa sucette, elle continua sa route en direction de Giran pour y retrouver une certaine cousine.

« Ce qui me fait penser que bientôt je devrais refaire des sucettes, parce que si je vois Adora elle risque de m’en demander, hmm oui Adora elle est trop marrante hi hi.
J’aurais voulus avoir une sœur comme elle, on aurait pu faire plein de truc hi hi. »

Elle repensa alors a ça mère.

« Ma petite maman, j’ai continuer de faire tes sucettes pour donner du bonheur au gens, rien de telle qu’une bonne sucette à la fraise pour se sentir mieux. »

Cela faisait déjà plusieurs semaines que Musea cherchait sans trouver un maître qui pourrait l’aider dans sa recherche de perfection et d’amélioration pour l’art des forgerons.
Plusieurs semaines de recherche infructueuse, elle avait pourtant cherche maintes et mainte fois dans le royaume d’Aden ou bien au Nord mais rien, aucune trace d’un maître qui pourrait l’aider à atteindre le rang de maestro.

« Mais où te cache-tu ? »

Le désespoir la gagnait de plus en plus, la fatigue grandissante la rongeait toujours un peut plus.
Mais ses recherches furent enfin récompensées, elle avait entendu parler d’un vieux nain qui vivait en Hermite entre le village des nains et la mine de mithril abandonnée.
Elle s’y rendit avec les forces qui lui restaient.
Arriver à la dites mine, il lui fallut encore trois bonnes heures afin de trouver le vieil homme dans une hutte de métal et de bois.

« Y a quelqu’un ? ! »

Le vieil homme extirpé de sa profonde concentration laissa ce qu’il était en train de fabriquer pour se diriger vers la porte et l’ouvrir.

« Qui me demande ? »
« Pardonnez-moi de vous déranger mais l’on m’a dit qu’un Maestro vivait ici, est ce vous ? »

De sa voix grave et pleine de sagesse le nain lui répondit :
« Oui c’est moi, que puis-je faire pour toi ? »
« Je recherche un Maestro afin de pouvoir le devenir moi-même. »

Le nain l’a fit entrer et referma la porte avant de continuer.
« Je ne peux te l’enseigner, c’est à toi de le devenir mais pour t’y aider, je vais t’apprendre une chose et te laisser un défi à accomplir, es-tu d’accord ? »
« Si cela peut m’y aider, oui je suis d’accord. »
« Bien alors pose tes affaires prend ton matériel et commençons. »

Ne se faisant pas prier Musea déposa ses affaires dans un coin pris son marteau et quelques ingrédients et suivie le nain.

« Maintenant à toi d’écouter, de regarder et de comprendre, je ne me répèterais pas car ce que je vais te montrer est tenu au secret chez les maestro. »
« Bien. »

Alors le cours commença, le vieux maestro pris un morceau de métal le chauffa à blanc et commença à le travailler.
Muséa ne perdit pas une miette des gestes et des paroles du vieux sage.
Les deux nains s’enfermèrent dans la forge pendant deux semaines.
Lorsque tout fut terminé, ils en ressortirent couvert de suie et ruisselant de sueur.

« As-tu compris Muséa ? »
« Oui, j’ai saisi comment refaire ce que vous m’avez appris. »
« Ce n’était que le début, maintenant à toi d’inventer quelque chose qui te permettra de t’améliorer. Ton défi sera de créer un golem encore jamais vu. »
« Soit, je vais y travailler. »
« Et maintenant va et bon courage. »
A peine le nain eu t’il finit sa phrase que la porte de sa hutte se ferma laissant Muséa à son destin.

Elle retourna au village nain et là bas elle commença la recherche des matériaux qui lui permettraient de faire son golem.
Les meilleurs métaux, les meilleurs alliages, tout y passa, cela lui pris encore quelques semaines mais avec son caractère ardent et son esprit créateur.
Une fois ses ingrédients et matériaux rassemblés, le travail de montage commença.
Assemblant pièce après pièce le golem prenant forme de jour en jour.
De longues semaines passèrent encore, ça quête prenait des aires de croisade tant elle avait pris du temps, du travail et des efforts.
La dernière pièce enfin usinée fut placée et correctement assemblée au autre pour enfin terminé ce golem qui lui avait pris tant de temps et de travail.

« Et voilà ! J’ai fini mon golem de cuisine ! »